Le jour se lève à peine,
Un jour un peu bohème
Où tu viens effleurer
Dans ta valse vagabonde
La couleur de mes yeux,
Les laissant un moment
Dans ton ombre .
Souffle nouveau,
Un frisson qui bourgeonne,
Quelques minutes
Où je m'abandonne
Au périgée d'un doux murmure,
Cultes anciens,
Temples sacrés .
D'ombre et lumière,
Ses croyances funestes
Me laissent à l'apogée
De ce mystère
Laissant un temps de pause
Au Dieu stellaire .
Cet instant
Où il s'échappe,
Cet instant
Où le tout se ternit
Me laisse spectateur
D'une nuit au soleil
Petit instant en équilibre
Aux interstices de cet union
Tu me tends la lumière
Dans un fil d'horizon,
Passage céleste
Éphémère,
Nous laisse
Le froid,
L'hiver
Derrière
Caresse elliptique
Nous offre le printemps .
Natou Constant
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