mardi 27 septembre 2016

La douce valse d'une ombre,

Et puis il y eût ce jour,
Fraîcheur et clair obscur

Ce jour,
Dont le monde parlait, 
Que les nuages cachaient

La douce Valse d'une ombre.

Telle une âme d'enfant,
Je me laissais bercer

Une douceur de printemps,

Mélancolieuse ivresse,

Comme un vent qui t'adresse,
Tout l'espoir en promesse.

Dans la magie du ciel,
Mes mots se sont posés
Dans l'ambiance feutrée 
D'une lune au soleil

Un ciel que j'invitais
Pour faire un peu de place

Une place au soleil.

Alors tu es venu,
Étranger, 
Impromptu,
Sans papier, 
Sans promesse. 
Me proposer ta main,
Un refrain pour demain 

J'étais,

Comme la lune dansait,
Cette éphémère caresse 
Que le soleil berçait
Que la chaleur faisait 
Que mon corps se perlait
Dans tes mains de poète.

Enfin,

Mon coeur ouvrait la porte,
D'un regard, 
D'un possible,
Où j'accueillais l'instant 
Ta folie, 
Ce moment

Un destin, je croisais
Et nos vers partagés 
Que nos mains dessinaient 
La nuit à la volette.

Voile d'un soir

Quand la nuit est silence,
Quand mon coeur fait du bruit 
Par ta voix, 
Ta présence

Quand tout était permis !

        Nathalie Constant

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