mercredi 23 septembre 2015

Au théâtre ce soir,

Quand les années nous font défaut sommes nous trop vieux ou bien trop jeunes ... ?

Guichet fermé, 

La vie comme au théâtre,
Scène ouverte sur un choeur,
Où chaque spectateur se fond
Au sombre de la salle .

Mise en scène,
Ce soir se joue "une évidence", 
Altruiste sans papier vivant d'une potence...

Quand il accroche ses mots
Au bout du cintre,
Je deviens sa roue libre,
Corps du moyeu
Où se fixeraient ses rayons 
À en faire briller mes yeux,
Me fondre à sa gomme
Chauffée des étincelles,
Où je serais l'empreinte
D'une rue inconnue .

Un soir,
Au hasard des chemins que l'on croise, 

Les questions que l'on se pose, commence l'histoire

Un acte à jouer, 

Nouvelle impro,
Sans pseudo, 

Libre au temps,
Télécommandes rangées .

On lève le rideau, 

Salle chauffée par La voix . 

Au dôme sombre, 
Il accroche une étoile
Et dans sa voie
La poudre du lacté,
Parfum d'un céleste
Où brille un satiné du rideau de la Seine ...

          Nathalie Constant

2 commentaires:

Unknown a dit…

Merveilleux poème, merci Nathalie !!!

Nathalie Constant a dit…

Merci Gérard

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