Dans mon coin de jardin,
S'offre le chêne vert,
Son doux parfum d'été.
À deux pas un ruisseau,
Et sa forme tourmentée .
Berge d'ombre et lumière,
Font tapis de dentelle,
La peau nue allongée.
Mes paupières sont lourdes
À cette heure de l'été .
J'entends l'eau ruisseler ...
Mains posées sur le sol,
Pieds ancrés,
L'entrelac racinaire,
Fusion d'âme et de pierres .
J'entends l'eau chuchoter ...
Coeur balancier,
Entre un ciel et la terre ...
Qu'il est bon,
De se sentir bercer par ta voix de rivière !
Quel doux voyage !
Je sens l'eau ciculer ...
Corps connecté !
Navigant labyrinthe ...
Coeur errant !
Dans ta plainte et
Possibles torrents ...
Je vois l'eau nettoyer ...
Corps immergé ...
Jusqu'à me libérer
Dans ton eau,
Tes courants,
Mes chaînes emportées ...
Je me sens si légère
Dans mon coin de jardin !
C'est un havre de paix,
L'hiver n'y entre pas .
Juste l'ombre d'un chêne
Où j'aime m'allonger
L'été quand il fait chaud ....
Petit coin de jardin,
Jamais très loin de l'eau ....
Nathalie Constant
1 commentaire:
Quatre éléments réunis dans une symphonie délicieuse,
Merci Nathalie de nous offrir une partition si pré-Cieux-se !
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