mercredi 19 août 2015

La douce valse d'une ombre,

Et puis il y eût ce jour,
Fraîcheur et clair obscur ...

Ce jour,
Dont le monde parlait,
Que les nuages cachaient ;

La douce Valse d'une ombre.

Comme une âme d'enfant,
Je me laissais bercer
Par la lente caresse.

Une douceur de printemps,
Mélancolieuse ivresse,
Comme un vent qui t'adresse,
Tout l'espoir d'une promesse.

Mes mots se sont posés,
Dans l'ambiance feutrée
D'une lune au soleil,
Dans la magie du Ciel .

Ce ciel que j'invitais
Pour faire un peu de place...

Une place au soleil.

Alors tu es venu,
Étranger, impromptu,
Sans papier, sans promesse.
Me proposer ta main,
Un refrain pour demain
Un parfum d'évidence.

J'étais,

Comme la lune dansait,
Cette éphémère ivresse
Que le soleil berçait
Que la chaleur faisait
Que mon corps se perlait
Dans tes mains de poète.

Enfin,

Mon coeur ouvrait la porte,
D'un regard, d'un possible,
Où j'accueillais l'instant
Ta folie,
Ce moment...

Un destin, je croisais...
Et nos vers partagés
Que nos mains dessinaient
La nuit à la volette.

Voile d'un soir...

Où la nuit est silence,
Où mon coeur fait du bruit
Par ta voix,
Ta présence...

Si tout m'était permis !

        Nathalie Constant

1 commentaire:

Unknown a dit…

Mon silence vous en dira plus que tous les mots, c'est trop beau !!!

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